Cancer de l’ovaire: les HUG mobilisent leurs forces

Article issu de Radiolac.ch

Appeler « le tueur silencieux », le cancer de l’ovaire touche chaque année 600 femmes en Suisse. Aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), on combat la maladie en mobilisant toutes expertises médicales possibles et en proposant des traitements nouveaux.
Le cancer de l’ovaire est le cancer qui provoque le plus de décès parmi les cancers gynécologiques, rappellent les HUG mardi. Son évolution est insidieuse, sans symptômes distinctifs. Dans 75% des cas, il est découvert tardivement. Les chances de guérison ne sont de l’ordre que de 30%
Pour lutter contre cette maladie complexe, les HUG mettent de nombreux moyens à disposition. Une unité d’onco-gynécologie, rassemblant des spécialistes de divers domaines, discute régulièrement des cas qui lui sont soumis et décide des solutions thérapeutiques les plus adaptées.

Le cancer de l’ovaire se traite soit par une opération chirurgicale visant à retirer les tumeurs, soit par chimiothérapie. Afin d’éviter les effets secondaires lourds d’une chimiothérapie classique, les HUG utilisent aussi une technique innovante appelée PIPAC (chimiothérapie intrapéritonéale pressurisée par aérosol).

Quelle est la spécificité de ce nouveau traitement ?

Les HUG ont utilisé pour la première fois PIPAC en 2019. Aujourd’hui, cette technique fait l’objet d’un essai clinique suisse. Les HUG ont également lancé un programme de recherche ambitieux afin d’identifier des approches innovantes pour les patientes qui développent une résistance aux traitements existants.

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