Fondation

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Fond’Action contre le cancer est une fondation privée à but non lucratif, créée en 1999 par Monsieur Olivier Daulte et Madame Marianne Delafond en mémoire de leur mère décédée d’un cancer.

L’ objectif de la fondation est le financement de projets de recherche novateurs dont les traitements sont en phase pré-clinique ou clinique et donc directement applicables aux patients atteints d’un cancer.

Nous soutenons actuellement une dizaine de projets de recherche en oncologie dans toute la Suisse.

Le conseil de fondation et le comité scientifique sont les 2 piliers de notre fondation. Le conseil de fondation, présidé par le Professeur Serge Leyvraz, gère la fondation.

Le comité scientifique, présidé par la Professeur Silke Gillessen Sommer, est composé de spécialistes en oncologie. Il traite, quant à lui, les demandes de subventions ou « Grant Requests » qui lui parviennent et en assure le suivi.

Par ailleurs, il attribue chaque année un prix de CHF 100’000.- (Young Investigator Award) à un jeune chercheur de moins de 40 ans afin de le soutenir dans ses recherches.

Nos deux sponsors principaux, Lombard Odier et Hublot prennent à leur charge l’entier de nos frais administratifs. Aucun frais n’est ainsi prélevé sur les montants reçus ce qui permet d’allouer le 100% des dons à la recherche.

Fond’Action contre le cancer étant une fondation reconnue d’utilité publique, les dons sont exonérés d’impôts.

Mot du président

Fond’Action contre le cancer fête ses 25 ans d’existence et son credo a toujours été de soutenir l’innovation dans la lutte contre le cancer.

Il suffit de passer en revue les projets soutenus pour s’en convaincre: programme de thérapie cellulaire à ses débuts alors que le sujet n’était pas à la mode; approche révolutionnaire de la radiothérapie en Flash par le Prof. J. Bourhis, reprise depuis par la communauté médicale dans le monde; vaccination individualisée contre les cancers du cerveau par le Prof. P.-Y. Dietrich; perfectionnement des thérapies cellulaires par le Prof. H. Läubli et aussi, amélioration de la qualité de vie des patients et des proches en Valais, grâce à des modifications importantes des soins ambulatoires par le Dr S. Anchisi, Toutes ces avancées innovantes ont pu être en partie réalisées grâce à l’aide et au soutien permanent de Fond’ Action contre le cancer.

Cette année, une nouvelle révolution médicale a été saluée par la remise du Prix Nobel de Médecine aux Prof. K. Karikó et D. Weissman pour avoir démontré pour la première fois qu’une nouvelle molécule, l’ARN messager, pouvait être utilisée comme outil thérapeutique en médecine. Après son application dans le développement rapide des vaccins contre la Covid-19, de nombreuses perspectives s’ouvrent pour son emploi en cancérologie. Parmi les multiples possibilités, il y en a une qui consiste à essayer de modifier des cellules humaines directement dans le corps du patient pour leur donner des capacités nouvelles. C’est dans cette direction que le Dr A. Reichmuth de l’Université de Zurich a choisi de se tourner, en proposant de modifier les cellules immunitaires chez l’homme et de créer ainsi une nouvelle thérapie cellulaire contre les tumeurs. Fond’Action contre le cancer est très fière de participer à cette innovation en soutenant ce projet par la remise de son prix, le Young lnvestigator Award 2024, au Dr A. Reichmuth.

Fond’Action contre le cancer et tous les scientifiques vous remercient pour votre soutien.

Professeur Serge Leyvraz, Président de Fond’Action

Notre ambassadrice

Romaine Jean

Bien connue du grand public, Romaine Jean est consultante en communication et médias. Auparavant, elle a mené une carrière à la télévision suisse comme correspondante parlementaire, présentatrice du 19:30, productrice d’Infrarouge et rédactrice en cheffe
des magazines tv et radio.

Elle préside aujourd’hui l’Union internationale de la presse francophone, section suisse, et est membre du Conseil valaisan de la Magistrature. 

« Nous sommes souvent sensibles à la lutte contre le cancer, parce que la maladie a touché un proche. Nous devrions l’être en tout temps, car qui peut dire qu’il sera épargné ? Le cancer se guérit parfois mais il laisse encore trop peu de chance à la vie. En dix ans, il a frappé deux fois mon entourage, mon univers. Mon compagnon de vie et une amie ont été emportés en quelques mois. Tous deux étaient dans leur cinquantaine. Tous deux avaient des enfants, des amis, des projets. Tous deux voulaient vivre. Depuis, je sais ce que signifie ces moments où l’espoir n’est plus permis. Je vis avec le souvenir de ces instants, bouleversants, où l’on sait que le regard de l’autre va s’éteindre. La nostalgie n’est pas un sentiment triste. Elle baigne dans l’amour. Ces présences sont un accompagnement de tous les instants. Mais qu’il serait beau de pouvoir dire un jour que le cancer est vaincu. »